Dikie IstoriiFondé en 2017 à Lyon, Dikie Istorii est né de l’envie de s’intéresser aux textures sonores et corporels.
La musique électronique est un élément important dans mes démarches artistiques. C’est ce qui me met en mouvement, c’est ce qui me fait bouger. Cette relation avec le son se traduit généralement par la présence de musicien.ne.s qui jouent en live, créant ainsi une expérience immersive, ajoutant une dimension organique et spontanée à chaque performance. 
Je vais puiser mes inspirations dans la musique noise, drone, l’ambient, la musique punk, la jungle, le breakbeat ou encore la UK garage ou la bass music. J’aime le contact, le rapport à l’autre. Je prends goût à questionner la place du public au sein de la performance. La proximité et l'empathie sont des éléments qui enrichissent pour moi le jeu et les thémathiques abordées. 
Ça a donné naissance à plusieurs créations, allant du spectacle vivant à la création vidéo et photographique, autant pour l’intérieur que pour l’espace public. J’explore différents thèmes, comme l'art du sampling dans Solus Break (2023), la notion de soulèvement dans ¡No pasarán! (2020), ou encore une recherche corporelle axée sur la lenteur dans ILS (2018).

 



    Solus Break
    2023
    « Ça parle de tout et de rien ». Au sens large, ça questionne l’identité. Pour être un peu plus précis, ça parle d’identité rythmique. De ce qui donne envie de bouger. De la manière dont notre corps traduit une pulse. Je vais donc chercher « les sons pour les sales gosses » qui m’ont ambiancé. Des années 1990 à aujourd’hui. Du hip-hop à la techno, en passant par le break, l’acid ou la jungle. Je pars de mon parcours, « de ma traversée du désert ». Je n’invente rien. Je modifie et je transforme. Ça parle de samples, d’Amen Break, de BPM, de kicks, de basslines, de sound system, d’808. Le mouvement bug, accélère, ralentit, se répète. Dit comme ça, ça pourrait sembler chiant, mais ça groove. Je crois aussi que ça parle de plaisir. Je suis presque sûr. Ça parle de solitude, d’isolement, du milieu de la nuit, de l’envie de se synchroniser avec les autres sur un même beat. Ça parle de mémoire, de trace. Ça rêve du passé, ça bouge au présent. C’est un état des lieux, une espèce d’autoportrait bizarre. Sauf que ça parle pas, ça danse. 

    Production La Feat.
    Distribution De et avec
    Tom Grand Mourcel
    Création musicale
    Arnaud Bacharach
    Création lumière
    Johanna Thomas
    Regards extérieurs
    Anne Lebatard, Chandra Grangean et Rebecca Journo
    Costume Lucie Grand Mourcel (Maison Mourcel)
    Régie son
    Tristan Chaillou,
    Reprise régie son
    Nino Puentes,
    Régie lumière
    Lucien Yakoubsohn
    Crédit photos
    collectif les Flous Furieux
    Video Julien Penichost 

    Soutiens et coproductions
    Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, direction Yuval PICK, dans le cadre du dispositif matière première, Les Subs, le Velvet Moon, Ex Nihilo - la cité des arts de la rue, Royaumont, la Maison de la danse, la Maison Populaire, Komplex Kapharnaüm, le « CENT-QUATRE». Ce projet bénéficie du soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes pour l’aide au projet, la ville de Lyon ainsi que de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Tom Grand Mourcel, chorégraphe de la compagnie Dikie Istorii est accompagné par Danse Dense en 2023.